JEAN-LOUIS MANOURY // 1992
ll n'y a pas, il n'y a jamais eu d'état premier de la matière.

Alors, lever l'eau comme une pierre, rendre translucide le fer, liquéfier I'air, geler le feu, faire des cristaux de lumière...

La vie excède tant le vivant. Comment accepter, sinon, de ne pas être immortels ? Comme Vulcain dans sa forge, Dejonghe devant ses fours et son computer, c'est toujours le même désir immémorial. C'est du sommeil des Dieux que nous tirons nos rêves.

Jean-Louis Maunoury - Mai 1992​​​​​​​
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